Cyber-apprentissage et formation continue. Les progrès de l’apprentissage virtuel
"1989. Chez lui, l’étudiant tout motivé pousse une disquette dans son gros ordinateur beige et entre 56 caractères dans MS-DOS. Il veut seulement lire une leçon rédigée en jaune sur fond noir... L’e-learning faisait quand même saliver les pédagogues avides de nouvelles technologies. Vingt ans plus tard, l’apprentissage à distance commence à atteindre sa maturité. Retour vers le futur.
Après la disquette, le CD-ROM, Internet à basse vitesse, c’est la haute vitesse qui a bouleversé le cyber-apprentissage : la plus grande révolution, selon Louise Sauvé, directrice de la Société pour l’apprentissage à vie. « Ç’a permis de diversifier les technologies Web utilisées, d’intégrer l’image, puis la vidéo, chose impensable avant parce que c’était trop lourd. »
Depuis environ cinq ans, l’accès à la haute vitesse a aussi amené la communication en temps réel avec les apprenants. Des étudiants dispersés de Weymontachie à Montréal peuvent donc reproduire les conditions d’une salle de classe traditionnelle, se rassembler pour faire un travail d’équipe et même parler dans le dos du prof durant la pause café virtuelle.
L’apparition du multimédia a également aidé au développement de l’apprentissage virtuel. « En 1996, il y avait davantage de lectures, de questionnaires et d’hyperliens vers des bases de données, se souvient la directrice du développement des talents et de la relève au Mouvement Desjardins, Carmen Comeau. Maintenant, la vidéo et l’audio rendent les présentations plus intéressantes. »
Mais l’emballement pour le multimédia a connu quelques ratés. « On a pris de la vidéo, on l’a mise sur CD-ROM et on a appelé ça de l’e-learning », déplore André Goli, président d’Edu-Performance, une entreprise qui développe et commercialise des technologies d’apprentissage par Internet. « Ce n’est pas que ça. C’est avant tout de la matière, de l’interaction et la mémorisation de ce qu’on est en train d’apprendre. » L’école, c’est l’école !
Pour le producteur de produits d’apprentissage virtuel, ce ne sont pas tant les avancées technologiques que des raisons économiques qui ont permis l’avancement de l’apprentissage en ligne. « Plutôt que le multimédia, ce sont les contraintes financières des entreprises qui lui ont donné une poussée », fait valoir André Goli. Ainsi, au lieu d’envoyer une secrétaire en formation une journée pour qu’elle apprenne à utiliser Office, on lui donne un tutoriel.
La formation électronique permet en effet une économie d’échelle, mais à certaines conditions : que plusieurs personnes suivent le même cours ou que la matière ne soit pas appelée à changer au fil des années, par exemple.
Mais les entreprises qui veulent un contenu sur mesure doivent en payer les frais. « La courbe de rentabilité est complètement inversée », soutient Carmen Comeau. En effet, contrairement à la formation régulière, pour laquelle on doit réinvestir les mêmes sommes chaque année, la formation en ligne demande des investissements massifs au départ. Ceux-ci se rentabilisent seulement à long terme. Selon les intervenants, on évoque des chiffres allant de 50 000 à 600 000$ pour la création d’un cours puisque « la formation virtuelle est très rigide et faire des modifications s’avère très onéreux », poursuit-elle.
Mais ces coûts sont appelés à diminuer avec l’apparition des logiciels auteurs, la dernière révolution en matière de cyberapprentissage. Ces logiciels permettent à n’importe quel « technonul » de créer sa propre formation en ligne. En plus de diminuer les coûts, dit Dominic Lachance, cofondateur de l’entreprise d’e-learning Documedia, les logiciels auteurs comme son eLab « augmentent la rapidité de production des cours et facilitent la modification du contenu ».
Sa compagnie veut intégrer cette technologie à des outils de type Web 2.0 comme Facebook. « Ça permettrait à n’importe qui de créer des cours grandement interactifs à travers son navigateur Web », s’enthousiasme-t-il. "
Source : Agence QMI, Canoë Techno-Sciences, 25 février 2009.
Extrait de : http://www.profetic.org/spip.php?article9255 consulté le 18/11/2011
Quelques Liens à consulter
http://www.ifla.org/files/hq/papers/ifla75/214-cheng-fr.pdf
http://www.nsf.gov/pubs/2008/nsf08204/nsf08204.pdf
_http://www.pro.rcip-chin.gc.ca/carrefour-du-savoir-knowledge-exchange/entrevues-stephen-downes-interviews-stephen-downes-fra.jsp
http://www.implications-philosophiques.org/semaines-thematiques/de-la-culture-papier-a-la-culture-numerique/la-revolution-numerique-les-nouveaux-paradigmes-de-lapprentissage-des-adultes/
Après avoir consulter ces liens, et tous ceux que vous trouverez en plus, rédigez sous forme de synthèse la vision que vous avez du cyber-apprentissage.
"1989. Chez lui, l’étudiant tout motivé pousse une disquette dans son gros ordinateur beige et entre 56 caractères dans MS-DOS. Il veut seulement lire une leçon rédigée en jaune sur fond noir... L’e-learning faisait quand même saliver les pédagogues avides de nouvelles technologies. Vingt ans plus tard, l’apprentissage à distance commence à atteindre sa maturité. Retour vers le futur.
Après la disquette, le CD-ROM, Internet à basse vitesse, c’est la haute vitesse qui a bouleversé le cyber-apprentissage : la plus grande révolution, selon Louise Sauvé, directrice de la Société pour l’apprentissage à vie. « Ç’a permis de diversifier les technologies Web utilisées, d’intégrer l’image, puis la vidéo, chose impensable avant parce que c’était trop lourd. »
Depuis environ cinq ans, l’accès à la haute vitesse a aussi amené la communication en temps réel avec les apprenants. Des étudiants dispersés de Weymontachie à Montréal peuvent donc reproduire les conditions d’une salle de classe traditionnelle, se rassembler pour faire un travail d’équipe et même parler dans le dos du prof durant la pause café virtuelle.
L’apparition du multimédia a également aidé au développement de l’apprentissage virtuel. « En 1996, il y avait davantage de lectures, de questionnaires et d’hyperliens vers des bases de données, se souvient la directrice du développement des talents et de la relève au Mouvement Desjardins, Carmen Comeau. Maintenant, la vidéo et l’audio rendent les présentations plus intéressantes. »
Mais l’emballement pour le multimédia a connu quelques ratés. « On a pris de la vidéo, on l’a mise sur CD-ROM et on a appelé ça de l’e-learning », déplore André Goli, président d’Edu-Performance, une entreprise qui développe et commercialise des technologies d’apprentissage par Internet. « Ce n’est pas que ça. C’est avant tout de la matière, de l’interaction et la mémorisation de ce qu’on est en train d’apprendre. » L’école, c’est l’école !
Pour le producteur de produits d’apprentissage virtuel, ce ne sont pas tant les avancées technologiques que des raisons économiques qui ont permis l’avancement de l’apprentissage en ligne. « Plutôt que le multimédia, ce sont les contraintes financières des entreprises qui lui ont donné une poussée », fait valoir André Goli. Ainsi, au lieu d’envoyer une secrétaire en formation une journée pour qu’elle apprenne à utiliser Office, on lui donne un tutoriel.
La formation électronique permet en effet une économie d’échelle, mais à certaines conditions : que plusieurs personnes suivent le même cours ou que la matière ne soit pas appelée à changer au fil des années, par exemple.
Mais les entreprises qui veulent un contenu sur mesure doivent en payer les frais. « La courbe de rentabilité est complètement inversée », soutient Carmen Comeau. En effet, contrairement à la formation régulière, pour laquelle on doit réinvestir les mêmes sommes chaque année, la formation en ligne demande des investissements massifs au départ. Ceux-ci se rentabilisent seulement à long terme. Selon les intervenants, on évoque des chiffres allant de 50 000 à 600 000$ pour la création d’un cours puisque « la formation virtuelle est très rigide et faire des modifications s’avère très onéreux », poursuit-elle.
Mais ces coûts sont appelés à diminuer avec l’apparition des logiciels auteurs, la dernière révolution en matière de cyberapprentissage. Ces logiciels permettent à n’importe quel « technonul » de créer sa propre formation en ligne. En plus de diminuer les coûts, dit Dominic Lachance, cofondateur de l’entreprise d’e-learning Documedia, les logiciels auteurs comme son eLab « augmentent la rapidité de production des cours et facilitent la modification du contenu ».
Sa compagnie veut intégrer cette technologie à des outils de type Web 2.0 comme Facebook. « Ça permettrait à n’importe qui de créer des cours grandement interactifs à travers son navigateur Web », s’enthousiasme-t-il. "
Source : Agence QMI, Canoë Techno-Sciences, 25 février 2009.
Extrait de : http://www.profetic.org/spip.php?article9255 consulté le 18/11/2011
Quelques Liens à consulter
http://www.ifla.org/files/hq/papers/ifla75/214-cheng-fr.pdf
http://www.nsf.gov/pubs/2008/nsf08204/nsf08204.pdf
_http://www.pro.rcip-chin.gc.ca/carrefour-du-savoir-knowledge-exchange/entrevues-stephen-downes-interviews-stephen-downes-fra.jsp
http://www.implications-philosophiques.org/semaines-thematiques/de-la-culture-papier-a-la-culture-numerique/la-revolution-numerique-les-nouveaux-paradigmes-de-lapprentissage-des-adultes/
Après avoir consulter ces liens, et tous ceux que vous trouverez en plus, rédigez sous forme de synthèse la vision que vous avez du cyber-apprentissage.